Jean Robillard  Jean Robillard

► Ce travail est effectué en deux passes successives (une à la verticale et l’autre à l’horizontale) afin d’obtenir une barrière étanche aux infiltrations d’eau souterraines, ou eaux de pluies. Une épaisseur de 10 à 20 mm est nécessaire pour obtenir un résultat irréprochable. Le produit employé est fabriqué en usine, testé et approuvé par le CSTC. Il est parfaitement adapté pour garantir une efficacité maximale. Toute humidité est définitivement stoppée ainsi que toute pénétration des sels éventuels. (Mais il est obligatoire de suivre les phases de réalisation de ce cuvelage)

► S’il s’agit de murs contre terres, et que la hauteur de ces terres se situe à mi- hauteur du mur (par exemple), il sera nécessaire de créer une barrière (injection) au-dessus du niveau de ces terres, et le cuvelage arrêté encore 20 cm plus haut ? Cette barrière stoppe toute remontée capillaire qui pourrait se remettre en place à partir de ce niveau. Il est indispensable de créer cette barrière.

► Si le cuvelage doit rester nu, (cave par exemple) un soin particulier sera apporté à la finition de celui-ci . Il peut éventuellement être recouvert d’une peinture ?

MURS DE CAVES OU MURS EN PARTIE ENTERRES

► Quand un mur est adossé à une paroi rocheuse, ou contre des terres, celui-ci doit être protégé à l’extérieur par un cimentage hydrofuge, ou tout autre moyen de protection existant sur le marché. Mais il arrive que celui-ci est inexistant dans les anciennes constructions, ou devenu poreux au long des années. Le plafonnage se décolle, et dégage une odeur très forte de moisi. Il se peut que tout le mur soit infecté mais il arrive qu’il n’y ait que des endroits par-ci par-là. Vous êtes en présence d’humidité de contact

► Souvent accompagnée de problèmes de Sels de nitrates, sulfates ou chlorures. (voir chapitre concernant les sels) Creuser les terres contre ce mur et refaire un cimentage + une paroi imperméabilisante serait une solution. Mais elle n’est pas souvent réalisable, et il subsisterait très certainement un phénomène d’humidité ascensionnelle au bas de ce mur. Le mur ne serait plus en contact avec les terres, mais n’empêcherait pas l’humidité du sol de remonter dans le mur par capillarité ( ascensionnelle ! )

► La méthode que nous employons consiste en la pose d’un cimentage appelé CUVELAGE ( résistant à la pression négative des eaux souterraines ) Ce cuvelage est composé de produits spéciaux assurant une étanchéité totale, une adhérence remarquable en contre pression et la particularité de bloquer tous les sels qui pourraient se trouver dans le mur traité. S’il s’agit d’une partie de murs enterrée , il sera obligatoire de créer une barrière au dessus du niveau des terres. Ceci afin de stopper toute remontée capillaire qui peut démarrer à partit de ce niveau, après la pose du cuvelage.

 Jean Robillard